SOS GRAND MERE EN DETRESSE
Je suis une grand-mère et j'ai sauté de joie à la naissance de mon petit-fils. Je rayonnais de bonheur, il était la récompense d'une vie de galères, de déceptions et de travail. J'étais sur un petit nuage bleu et déconnetée de la réalité.
Hélas, ma joie fut de courte durée, le rêve s'est transformé en cauchemar deux semaines après la naissance de ce petit être si cher à mon coeur.
J'étais tellement affairée à préparer son arrivée et à m'agiter dans tous les sens afin qu'il ne manque de rien que je n'ai rien vu venir. Le retour à la réalité a été cruel, le choc a été si violent que j'ai été victime d'une attaque cardiaque qui a failli me coûter la vie.
A soixante ans, élevée avec des principes psycho-rigides, j'ai du mal à réaliser que les jeunes femmes d'aujourd'hui ne sont plus ce que nous étions. Nous nous sommes battues pour obtenir notre liberté mais elles en sont les bénéficiaires passives et qui pensent que le monde doit se plier à leurs désirs. Du moins, pour une certaine catégorie d'entre elles, heureusement que la moralité a encore un sens pour les autres.
J'ai choyé ma belle-fille putative durant toute sa grossesse, dorlotée, à son écoute, prenant constamment son parti au dépend de mon fils qui était plus lucide que moi. La douleur n'en a été que plus violente lorsque j'ai du me rendre à l'évidence, je m'étais faite avoir de la façon la plus abjecte qui soit.
Durant tout ce temps, elle n'avait qu'une seule idée en tête, se servir de nous pour obtenir ce qu'elle voulait : un géniteur-payeur.
Les mois qui suivirent ont été pour mon fils et pour moi un calvaire. Il a sonné à ma porte à 6 heures du matin le lendemain de Noël et m'a annoncé leur rupture. J'étais effondrée mais je croyais que les choses allaient s'arranger. Deux jours plus tard, j'ai contacté la mère de mon petit-fils qui a été extrêmement violente dans ses paroles et vindicative, en plein délire. Madame voulait agir comme bon lui semble et il n'était pas question que mon fils revoit son enfant car il était dangereux selon elle, et moi aussi évidemment. Elle clamait partout qu'il était violent qu'il voulait tuer son enfant qu'elle avait du cacher sous une couverture pour le protéger et d'autres inepties hystériques. Petit à petit, j'ai reconsidéré mes jugements et j'ai compris que certains comportements auraient du m'alerter sur l'imminence de la catastrophe, il y avait des signes précurseurs que dans mon euphorie de future grand-mère je n'avais pas captés.
Aussitôt, mon fils a contacté un avocat pour obtenir un droit de visites sur son enfant qui portait son nom et auquel il s'était attaché pendant sa gestation. Il s'est heurté à un antagonisme puissant et la situation ne cessait d'empirer, provocations, injures au téléphone, calomnies et j'en passe nous rendaient la vie intenable. La mère venait nous mettre l'enfant sous le nez mais on n'avait pas le droit de s'en approcher. Elle bénéficiait de la complicité d'une amie qui n'est même pas capable d'élever sa propre fille et approuvée par son père qui n'a pas eu de garçon et mon fils, accusé de skyzophrénie à tort est tombé dans la dépression.
Je l'ai souvent entendu pleuré des nuits entières parce-qu'il souffrait de ne pas voir son fils grandir, sourire, pleurer et tout ce qu'un père est en droit d'attendre. Malgré les témoignages de bonne moralité et un mode de vie sain, elle racontait partout qu'il était alcoolique et violent et ne cessait de chercher des querelles afin de lui faire perdre patience.
C'est alors qu'on a trouvé sur internet l'association SOS PAPA et il a adhéré. Il a ressenti chez ses interlocuteurs une écoute et a compris qu'il n'était pas le seul à vivre ces choses horribles. Il a reçu également de bons conseils car la douleur nous pousse parfois à réagir avec impulsivité, ce qui est perçu par les JAF comme un manque de maîtrise car le droit et les sentiments sont absolument deux mondes différents.
Moi, je suis la grand-mère mais je n'ai pas à m'immiscer dans leur conflit. C'est vrai que cela peut parfois envenimer la situation.
On a le mauvais rôle, tout était de ma faute. Elle était la pauvre victime et moi la méchante mégère. Mon fils a pu voir le petit seulement après 10 mois de bataille juridique inhumaine avec en sus une enquête sociale discriminatoire et diffamante, pour lui comme pour moi, demandée par la partie adverse qui n'avait aucun élément pour défendre sa cliente. Tout à coup, elle était la blanche colombe et nous étions des personnages inquiétants, surtout cette mère qui a soixante ans vit seule et héberge son fils de 26 ans dans un quartier populaire, inculte et coléreuse, elle représentait vraiment un danger pour cet enfant. Elle était d'ailleurs responsable de la situation désastreuse de son fils et de leur rupture car selon elle, nous entretenions une relation fusionnelle qui compromettait leur couple et l'enquêteur soutenait généreusement ses affirmations.
Donc, après 10 mois d'attente insoutenable, mon fils put enfin, sous la surveillance d'une assistante maternelle voir son enfant 2 heures par semaine en milieu neutre et protégé. Le petit ne savait pas que c'était son père qui était en face de lui et en plus la mère ne leur laissait pas un instant d'intimité. Cela a duré 4 mois pendant lesquels, je n'ai pas eu l'autorisation de voir l'enfant, moi aussi. On m'a collé une étiquette de mère abusive et impossible de la décoller.
Quand j'ai revu mon petit-fils, il avait déjà 14 mois, il venait 4 heures par jour tous les 15 jours à mon domicile où mon fils habitait provisoirement. J'étais pour lui une étrangère qu'il regardait curieusement. Quand il commençait à s'habituer à notre environnement c'était l'heure de le ramener chez sa mère et encore il dormait une bonne partie du temps.
Le premier week-end qu'il a passé avec nous, il n'avait pas vu son père depuis plus d'un mois car elle refusait d'ouvrir sa porte. Finalement, le JAF a donné à mon fils un DVHC et l'enquête n'a pas été entérinée mais cette solution est loin d'être satisfaisante. La mère n'a subit aucune sanction pour son comportement, ses infractions et outrages à répétitions. Lui a été condamné à verser une pension alimentaire et à se charger du transport alors qu'elle habite dans un village éloigné sans aucun moyen de locomotion et qu'il n'a pas de voiture. Elle n'accepte aucun compromis.
Aujourd'hui, il a deux ans et demi, il passe 26 jours chez sa mère qui le manipule et 4 jours par mois chez son père qui a trouvé enfin un appartement, il est perturbé car sa mère lui raconte sans aucune preuve pour étayer ses dires que son père est méchant qu'il la battait entre autres choses aussi flatteuses. L'enfant n'a pas pu l'inventer, il n'a jamais connu ses parents autrement que séparés. et il n'a que deux jours pour prouver qu'il est un papa ordinaire. C'est limité, à quoi sert l'autorité parentale conjointe si c'est toujours la mère qui décide.
Cet enfant fait des cauchemars, il est victime de la perversité de sa mère qui refuse de le donner à son père pendant ses congés et qui s'est arrangée pour qu'il reçoive la lettre de refus pendant que le petit etait chez lui, histoire de leur gâcher le week-end. Avez-vous un autre nom pour décrire une telle personne ? Cette fois, j'ai les yeux grand ouverts et je vois arriver le drame, impuissante. Alors oui, je suis inquiète car je n'ai pas le droit d'intervenir pour secourir un enfant en danger qui est ma descendance et oui je suis en colère mais c'est justifié. En quoi est-ce anormal de défendre ceux que l'on aime et de vouloir les chérir ? Qui mieux que des grands-parents sont à même de protéger et d'aimer leurs petits-enfants ? Sûrement pas ces magistrats qui sont enfermés dans leur tour d'ivoire en se contentant de rendre des sentences sans le moindre état d'âme car ils appliquent simplement la loi sans nous connnaître, sous prétexte de l'intérêt de l'enfant. L'intérêt de l'enfant c'est d'avoir deux parents qui l'aime et le respecte car les sentiments sont inconnus par la législation. Avoir de bonnes ressources et un cadre agréable ne rendra pas un enfant heureux s'il n'y a pas d'amour et il ne pourra pas s'épanouir où qu'il soit. Cependant, un niveau de vie décent est nécessaire mais un parent soucieux du bien-être de ses enfants se sentira responsable sans qu'on ait besoin de lui expliquer ce qui est évident.
A l'approche des vacances mon petit-fils comme bien d'autres ne pourra pas profiter de son papa à cause de la décision de sa mère. Il se détournera de lui s'il ne réagit pas car il ne peut comprendre que cet éloignement n'est pas volontaire. C'est pourquoi, je vous envoie mon témoignage sur ce blog pour que les enfants et les grands-parents qui les aiment ne subissent plus les conflits destructeurs des couples qui se séparent et puissent donner leur avis quand les enfants sont en souffrance car ils ne peuvent eux-mêmes exprimer leur désarroi. Si vous êtes victimes d'une telle injustice, dites le nous, il faut que le monde sache qu'en France au XXIème siècle les enfants subissent des tortures mentales inadmissibles à cause de ces mères égoïstes et sans coeur, plus soucieuses de leur personne que du bonheur de leurs enfants. Il y aussi des mères qui se voient privées de leur droit sans raison car la malveillance existe et les pères destructeurs aussi. La délinquance accroit à cause de ces adultes irresponsables. C'est pour cela que SOS PAPA veut que les lois soient appliquées et que la Justice soit impartiale. Je me bats avec eux aujourd'hui pour que nos petits-enfants aient un avenir meilleur. Venez nous rejoindre.
DITES STOP AUX ABUS ET AUX INJUSTICES !
mail régional : sos.papa.vosges@live.fr